On entend souvent que pour améliorer son référencement naturel, aka la place qu’on occupe sur un moteur de recherche, il faut « optimiser son SEO ». Dit comme ça, ça sonne un peu comme un sortilège flou dans une réunion marketing. En réalité, il s’agit d’un travail fin, stratégique et presque poétique, qui allie technique, contenu et bon sens. Dans ce premier article, on explore les bases solides à poser pour renforcer durablement votre visibilité.
Le digital bouge vite, mais le SEO, lui, se joue sur le long terme. Et non, ça ne se limite pas à balancer deux mots-clés dans une page ou à configurer un plug-in magique. Aujourd’hui, un bon référencement repose sur trois piliers:
- une base technique bien pensée,
- un contenu qui colle aux intentions de recherche,
- et une ouverture à d’autres moteurs que Google (oui, on parle bien de toi, Bing).
P.S. Tous les exemples illustrés dans cet article sont tirés d’un projet que nous connaissons bien: le site de Loyco. Pourquoi? Parce que chez Guru, on est à la fois leur agence de communication… et leur équipe marketing. Plutôt pratique pour valider des approches SEO en conditions réelles.
L’optimisation on-page: la base béton d’un bon positionnement
On ne va pas tourner autour du mot-clé: pour être visible sur le web, il faut que les bases soient solides. Et en SEO, ces bases, on les appelle “on-page”.
🔍 Lexique express: Le SEO “on-page”, c’est tout ce qui se passe directement sur vos pages web pour les rendre correctement indexées, positionnées et comprises, à la fois pour les moteurs de recherche et pour vos lecteurs·rices.
C’est un peu comme si votre site web passait un entretien d’embauche avec Google: s’il est mal structuré, flou ou peu engageant, il risque de finir en bas de la pile. Et pourtant, ces éléments sont souvent mal travaillés — voire complètement négligés.
La balise Title: votre accroche la plus précieuse
Si votre page web devait porter un badge avec son prénom et sa fonction, ce serait… la balise title. 💡C’est le titre qui s’affiche dans les résultats de recherche, juste avant que quelqu’un clique (ou pas) sur votre page. Autrement dit, c’est votre accroche la plus précieuse.
Et comme toute bonne accroche, elle doit:
- contenir le mot-clé principal,
- donner envie de cliquer,
- refléter vraiment le contenu de la page — parce que personne n’aime les fausses promesses.
En gros, une balise title réussie, c’est un subtil mélange entre SEO et copywriting: elle doit parler à l’algorithme et à l’humain. Et sur les pages stratégiques (comme vos services phares ou vos offres produits), pas question de faire dans le générique. Chaque mot compte.
Les balises alt: l’accessibilité au service du SEO
On les oublie souvent, et pourtant… Les balises alt (pour alternative) sont un peu les traductrices visuelles de votre site. Elles améliorent à la fois l’accessibilité pour les personnes malvoyantes et le contexte sémantique pour les moteurs de recherche.
Concrètement, si l’image ne s’affiche pas, ou si une personne utilise un lecteur d’écran, c’est ce petit texte qui prend le relais. Mais ce n’est pas tout : côté SEO, ces balises permettent aussi aux moteurs de recherche de comprendre le contenu des images. Et oui, Google et Bing voient flou quand il s’agit de visuels — ils ont besoin qu’on leur explique.
Résultat: votre page peut ressortir dans les résultats de recherche… d’images (comme Google Images ou Bing Visual Search). Une porte d’entrée supplémentaire, souvent sous-estimée, mais bien réelle.

Le contenu: un levier éditorial au cœur du positionnement
On l’entend souvent, et ce n’est pas qu’un slogan: le contenu est roi. Mais pas n’importe lequel. Si on veut vraiment se positionner sur des mots-clés stratégiques, il ne suffit pas de les glisser dans un titre ou une métadonnée et de croiser les doigts. Ce qui fait vraiment la différence, c’est le cœur du texte — ce que vos lecteurs·rices viennent chercher, et ce que les moteurs viennent analyser.
C’est là que l’intention de recherche entre en jeu: une page doit être pensée pour apporter une réponse claire, directe et utile à une question ou un besoin bien défini. Pour ça, pas de recette miracle, mais quelques incontournables:
- une hiérarchisation claire (H1, H2, H3… H1000, non c’est une blague),
- une sémantique maîtrisée,
- une vraie profondeur de traitement.
Et on ne parle pas que de texte: en variant les formats — paragraphes courts, listes à puces, encadrés explicatifs, visuels bien intégrés — on améliore aussi l’expérience utilisateur. Et comme les moteurs de recherche aiment ce que les gens aiment, ça se sent sur le classement.
Maintenant que les bases on-page sont posées, il est temps de passer à la vitesse supérieure : diversifier les types de contenus pour aller chercher une palette plus large d’intentions de recherche. Car plus vos pages sont variées et ciblées, plus vous multipliez les chances d’apparaître face à une requête précise. C’est là que l’architecture éditoriale entre en jeu.
Diversité du contenu: pour cibler plus de mots-clés
Dans une stratégie SEO performante, la richesse ne réside pas seulement dans le volume de contenu, mais dans sa diversité. Parce qu’au fond, un bon site, c’est un site qui sait à qui il parle — et qui répond à plusieurs types de requêtes, selon les besoins. Chaque type de page a son rôle à jouer dans la couverture des intentions de recherche. En combinant différents formats et niveaux de précision, sans se disperser grâce à une logique éditoriale bien pensée.
Les pages produits en pole position
Certains types de pages ont naturellement plus de potentiel SEO que d’autres. C’est le cas des pages produits, notamment quand elles décrivent des logiciels ou des outils spécifiques.
Par exemple, sur un site comme Loyco, ces pages se positionnent très bien sur des recherches précises du type « logiciel gestion des absences » ou « logiciel gestion des risques ». Pourquoi ? Parce qu’elles répondent directement à une intention claire: trouver, comparer ou tester un outil. Leur spécialisation permet de capter une audience déjà bien avancée dans sa réflexion — souvent prête à engager un contact ou demander une démo. Bref, ces pages sont à la fois ultra stratégiques pour le SEO… et cruciales pour la conversion.
Pages Services vs Pages Métiers : une architecture complémentaire
Sur le site de Loyco, l’offre est structurée autour de deux types de pages complémentaires: Métiers et Services. C’est un bon exemple de hiérarchie éditoriale pensée à la fois pour les humains… et pour les moteurs.
👉 Les pages Métiers, plus globales, visent des requêtes larges et concurrentielles comme « gestion des marchés publics » ou « gestion des risques assurance ». Elles posent le cadre, donnent une vision d’ensemble et renforcent l’expertise perçue.
👉 Les pages Services, elles, vont droit au but. Plus précises, plus opérationnelles (gestion des salaires, gestion fiscalité, etc.), elles se positionnent facilement sur des requêtes spécifiques. Leur granularité favorise une meilleure indexation, et leur volume participe activement à la visibilité globale du site.
Est-ce que c’est la structure à adopter pour tous les sites ? Pas forcément. Mais c’est un bon exemple de ce que peut produire une stratégie de contenus bien pensée, bien nommée, bien hiérarchisée.
Et après les fondations, on s’attaque aux étages
En conclusion, le SEO ce n’est pas juste une affaire de mots-clés bien placés : c’est une vraie gymnastique entre technicité, contenu utile et architecture éditoriale bien pensée. Et une fois ces fondations posées, il reste encore un terrain passionnant à explorer : celui des langues, des moteurs alternatifs… et de Bing (oui, vraiment).
Envie de découvrir comment étendre votre visibilité en parlant la langue de vos cibles – littéralement ? Rendez-vous très prochainement pour un autre article sur le sujet !