Toujours souriant, d’une gentillesse et d’une politesse rares, Maher Zguir est une belle addition au sein de notre équipe. Il nous a rejoint au printemps 2023 et nous fait désormais profiter de ses talents de vidéaste, parmi lesquels un regard esthétique aiguisé, une vision artistique développée et une maîtrise technique très pointue. Il répond à quelques questions sur son parcours et son métier.
Ton parcours en quelques phrases
J’ai commencé vers les 12-13 ans à apprendre à utiliser les logiciels de montage de manière autodidacte et à 17 ans, avec des amis, on a créé Nova Lux Production, une association avec laquelle on réalisait nos propres courts-métrages, d’abord dans le cadre des concours 48H et ensuite pour notre propre plaisir.
C’est à 21 ans que j’ai enfin décidé de faire de la création mon métier à plein temps, j’ai d’abord rejoint GlobalVision, une boite de production spécialisée dans les nouvelles technologies (360°, réalité virtuelle et augmentée, 3D) pendant 3 ans et j’ai décidé après ça de me lancer dans un Bachelor en Direction artistique chez CREA Genève.
Parallèlement à cette formation, j’ai travaillé chez M&C Saatchi à Genève et chez Périmètre Studio à Paris. Je suis aujourd’hui de retour à Genève chez Guru en tant que vidéaste. Je continue cependant à explorer de nouvelles manières de créer en tant que directeur artistique durant mon temps libre.
Ce qui te plaît le plus dans ton métier
Étant quelqu’un de très curieux, avoir des projets aussi variés au quotidien me permet d’explorer de nombreux univers que je n’aurais jamais eu l’occasion de découvrir autrement, allant de la banque privée au bloc opératoire, en passant par une équipe de voile.
Le projet qui te rend le plus fier
Une collaboration avec la Fédération internationale de la Croix-Rouge pour un projet au Salvador et en Colombie. Nous avions filmé une série de vidéos immersives à 360° sur la thématique du virus Zika.
Nous avions ensuite mis en place des kits de casques VR dans des écoles primaires pour que les enfants puissent découvrir ces vidéos et un jeu qui les accompagnait, afin qu’ils apprennent à se protéger du virus et qu’ils puissent à leur tour sensibiliser leur entourage. J’ai toujours possédé cette volonté en toile de fond que mes actions puissent avoir un impact positif, et c’est à cette occasion que je l’ai le plus ressenti.
Une anecdote de tournage à partager
Pendant un tournage en Asie, notre drone DJI Inspire est devenu la cible d’un aigle en furie. Mon collègue, aux commandes du vol, avait l’impression de faire des manœuvres dignes de Top Gun, pendant que moi, en cameraman insouciant, je tentais de cadrer l’aigle persuadé que j’allais capturer le prochain documentaire National Geographic. Finalement, on a réussi à atterrir en toute sécurité. De l’extérieur cela devait sûrement paraître moins épique que ça, mais nous l’avons vraiment vécu comme une version aviaire de Fast & Furious.